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Aix-Paris-Gay-Humeur-Conso

10 décembre 2014

Trop bon mais pas d’ici ! Grrrrrr

Ottawa

Bon sang, j’en passe du temps sur les réseaux. J’en ai croisé des gars. Des tristes, des compliqués, des moches, des pauvres du ciboulot, des « j’sais pas », des « mouais », des « des fois », des « si tu veux »…

Là, vendredi soir, j’en croise un bien.

Pas seulement bien, juste adorable.

 

Il vient déjeuner samedi, il reste dormir, on se balade ensemble tout le dimanche, il redort à la maison le soir.

Il est parti lundi matin à 8h30… pour rentrer chez lui… à Ottawa !

 

Merde, pourquoi la vie fait-elle ça ? Me faire rencontrer un mec avec qui ça match, ça match parfaitement. 

Un mec joyeux, souriant, tendre et sexe (ça compte faut pas déconner), bien cortiqué, pas over fashion victim, intelligent, plein de dynamisme, décidé et libre… pour qu’il ne soit pas d’ici, mais alors pas d’ici du tout !

 

OK, un mec de Bordeaux ou de Strasbourg, pourquoi pas, un de Londres, Berlin ou Rome, ou même de Birmingham ,Monchengladbach ou Bari passe encore, mais Ottawa gars !  O TA WA… Mais merde !

 

Et vous allez dire que c’est moi qui le fais exprès ? Mais j’y suis pour rien moi, j’y suis pour rien si j’aime entendre « youpie », « allons-y », « j’adore », « c’est génial », « miam », « hummm », « waouf » !

 

Allez, il m’envoie des mails… c’est déjà pas mal

 

Pffffffff

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6 décembre 2014

Cherkaoui/Wang morbide Grrrr

Wang

Quelle déception !

Enfin plus que ça, quelle morbidité le dernier spectacle de Cherkaoui

Mais qu'est-ce qui se passe dans sa tête pour avoir envie de transmettre la mort, la souffrance, la manipulation, le sang ?

 

Mais que font ces danseurs à la fois ressuscités, manipulés, automates, pourquoi se roulent-ls par terre 50 fois dans le spectacle ? OK on a compris Cherkaoui, la vie est dure, la violence est partout, on a qu'à allumer la télé et on le voit, il suffit de descendre dans la rue, prendre le métro, et on comprend.

Là on est en plein De Keersmaeker, Brrrrrr !

Où sont milonga et tetzuka ? Où est l'énergie, la création, la beauté, la joie ?

Ok techniquement c'est parfait, OK les danseurs sont magnifiques, habités... mais par la mort !

 

Genesis ? Bon on le comprend qu'au moment du texte lu sur la génèse, presqu'au 3/4 du spectacle.

Allez, je salur quand mm la créativité, l'idée des boules de verre très poétique, les musiciens, les voix, les éclairages, mais alors le fond et le thème NON.

Je suis arrivé en pleine forme, j'en suis ressorti démoralisé.

Tu ne me verras plus Sidi Larbi

Au plaisir de croiser une fois morts !

5 décembre 2014

Dîner entre Hommes. Feedback

Table

Plutôt sympa, oui, plutôt sympa...

20 gars, tous âges, tout style (enfin pas de super jeunes, ni de super vieux).

T'arrive au 1er étage du resto, accueil, regards, sourires, verre de vin à la main, l'organisateur te donne un petit papier avec une question à poser à qqun !

Genre "quel est le dernier film que tu as vu ?" Pas original mais ok... ça peut aider certains.

Ou plus dur "Acceptes-tu de livrer facilement tes sentiments ?" Waouh, pas envie de poser cette question moi ! Y répondre, par " Oui" à la rigueur et c'est plié.

M'enfin, après on te demande après 15 mn de papotage de présenter qqun de la salle.

Le maître de cérémonie donne l'exemple et dit de son voisin "Voici Marcel, il habite Paris 16 et il est passionné par les chats, le shopping et les îles paradisiaques" Ah, drôle de description. je pense : une mémère à chat (on était au resto Mémère au piano), qui fait comme sa mère et dépense en conneries pour s'occuper et rêve d'un Robinson pour lui tout seul.

Bon, pas de chance les 3 gars à qui j'ia parlé sont présentés par d'autres. Du coup, j'vais présenter qui ? Je me dissimule derrière des épaules pour ne pas avoir à participer. Et ça marche, j'ai passé mon tour.

On est ensuite placé sur 3 tables différentes et à chaque plat tu changes de table, enfin moi j'ai changé qu'une fois, me suis retrouvé à la même table 2 fois avec 3 autres mêmes mecs. Faudra peut-être leur acheter un logiciel de placement aléatoire avec possibilité de critères genre "pas 2 fois, les mêmes à coté" lol

C'est assez joyeux, des gays quoi !  Ca plaisante sur l'âge, la mode, le fric et le sexe. Bon à part les quelques stéreotypes : la folle excitée, le musclor roi de la table et l'intello hautain, le reste est de bonne tenue.

Ben alors ?

Ben alors quoi ? J'ai bien parlé et rit avec quelques uns, je n'en ai pas trop fait, pas de blague à la con, pas de moquerie, pas de et pas de ... du coup j'ai du être un peu trop en retrait. Ben oui, suis comme ça : trop en avant ou pas du tout, trop joyeux ou trop triste, trop bavard ou muet (quoique muet c'est rare); trop ci ou trop ça.

Bon, y'a pas eu de coup de foudre, mais c'était agréable.

Agréable oui, mais je dois dire qu'après étre sorti tous les soirs depuis 7 jours, ce matin, j'ai ouvert l'œil qu'à 9h45... je devais être archi crevé, ça ne m'arrive jamais.

Et non, ce soir je ne me couche pas tôt, je sors aussi, voir Sidi Larbi Charkaoui.. j'adore !

4 décembre 2014

Mon nouvel achat : imprimante Canon/ Canon tu decon'

Imrimate

Pas chère, livrée par Amazon (quand même en 3 fois, une pour l'imprimante et 2 pour les cartouches, va comprendre !), je prévois de l'installer le soir même.

Déballée, je zieute le mode d'emploi rapide.

Ok, faut enlever des proptections sur l'engin, elles sont bien dissimulées les vaches !

Puis faut mettre les cartouches, ok, facile

Puis faut allumer.

Merde ça marche pas. Pas d'explication, les cartouches sont pas reconnues comme chargées.

J'vais sur le site Canon, pas d'autres explications.

Idée, j'file sur Youtube et je tape le nom de l'imprimante, et là, ho joie,u n employé de Canon a tout filmé. Youpie !

Ben non Luc, pas du tout, il a filmé juste la sortie de l'emballage de la bête. Quel con !

Je cherche encore et un un gentil polonais a tout filmé, mais même en polonais, je comprends qu'il fallait  appuyer super fort sur les cartouches. Ok suis con.

La bête se met en route et demande du papier. Merde j'en ai pas. Je trouve une vieille feuille manuscrite, le tour est joué.

Bon maintenant imprimons en WiFi, de mon Mac. Ah bon, il ne voit pas l'imprimante ? Merdeuuuuu

Je trouve pas le bon driver sur le site http://www.canon.fr/, je ne vois pas d'aide pour m'aider à mettre cette conne en WiFi. Ok j'appelerai le service clientèle demain.

Le lendemain matin, appel à Ougadougou "Bijour Missié, grrrfgtdtdggbsbebehdd ?"

Bon j'vous la fais courte. Vous avez déjà tous eu ce genre de service clientèle au tel... Une catastrophe.

Résultats : ayant appris par cœur le mail de 4 pages envoyé par Canon, au bout de 2 jours d'énervement, je vais acheter un cordon USB pour relier la machine et ça marchera peut-être ?

Mais les gars de Canon (y'a que des gars dans ces boites), si vous vendez des produits grand publics, essayez donc de rendre les choses simples soit :

1/ mettre sur votre site internet les bons drivers (ils n'y étaient pas)

2/ développer une interface machine qui soit compréhensible et pas 60 écrans de technique

3/ proposer un service clientèle en français, enfin en France pour mieux faire

Sinon restez dans la techno et ne vendez qu'à des informaticiens et laissez la place et votre puissance marketing à des boites qui savent vendre au grand public.

Moi, la boite française qui developpera des produits simples, avec des interfaces simples et lisibles (pas de pattes de moche) et un service téléphonique compréhensible... je serai prêt à payer 30% de plus pour ça. Car là, sans WiFi, ton imprimante Canon, je l'utilserai moins et tu te feras pas de fric sur les cartouches !

Grrrrrr

 

4 décembre 2014

Dîner entre hommes... suspens

Hommes

Au hazard de mes périgrinations sur le web, j'ai été attiré par une pub "Dîners entre hommes"...

Tiens mais qu'est-ce ?

Importé du Canada, un nouveau concept de soirées rencontres réservées aux garçons. Genre dérivé de la fameuse Pasta Party chez nos amis les hétéros, le Dîner entre Hommes réunit régulièrement des garçons gays dans un restaurant parisien.

 

Allez, j'y vais.

Je remplis un formulaire sur le site (tiens encore une occasion de recevoir des spams à donf), et le lendemain, je reçois un appel sur mon mobile au travail (Grrrr)

"Bonjour, c'est Bastien de Diner entre hommes..."

"Euh... oui" (un peu ennuyé de répondre "ah ! Bastien de Diner entre hommes" dans  mon open space de bureau !

En gros, j'adresse un chèque et en retour, Bastien me donnera le lieu du dîner (60€).

Cool c'est à côté du bureau, chez "Mémère au piano" ! Bon le nom ne me dit guère, ça sonne un peu comme le resto d'une vieille taciturne, genre ours en jupon prête à aboyer sur tous ceux qui passent le pas de sa porte...

M'enfin on va voir.

Ah oui, l'objectif est de rencontrer d'autres gars, histoire de voir si qq chose peut se passer... nouveaux potes ou nouveau flirt (arrête de rêver Luc !)

Promis, je raconterai tout !

 

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26 novembre 2014

Circulez, y'a rien à voir

RienVoir

Mais pourquoi, bon sang n'y a-t-il jamais rien dans cet écran.

Rien de rien.

Un film, déjà vu, ou si banal. Alors zapping, re-zapping et re-re-zapping.

 

Espionnage américain, on connait la fin dès la première seconde ou bien si le scénariste est un tant soit peu évolué, on n'y comprend carrément rien.

Histoire d'amour, ha, ha encore pire, on dirait que le monde entier doit se marier entre 20 et 30 ans, pour les hommes bien sûr, pour les femmes comptez 5 ans de moins. Se marier oui mais seulement à la fin ; car avant le mariage que d'embuches !

Dans ces films d'amour, il faut que l'un soit d'une famille riche, que l'autre soit enfoncé dans un train train incroyablement morne, et surtout que l'un des 2 soit veuf, divorcé, de l'assistance publique, super ringard, ou je ne sais quoi?

Mais surtout, surtout, il faut être super beau, super sportif, super coiffé (même au réveil) avoir 72 dents carrées... Enfin de l'amour pas pour nous, pauvres trentenaires européens, non de l'amour pour gosse de riche ou venus des faubourgs américains.

 

Un talk-show ? Alors là c'est le contraire, vous voulez tout savoir de la vie d'une prostituée borgne, violée par le berger allemand du garagiste de son grand-père à 15 ans alors qu'elle sortait tout juste d'un sanatorium ? Vous voulez vraiment ?

Pas de problèmes, regardez un de ces talk-shows et vous le saurez, vous pourrez peut-être vous endormir après ça en vous disant "comme j'ai de la chance !"

 

Bon allez, zappez sur une série. Là aussi, quel choix ?

Science fiction ? Si vous aimez les décors en carton pâte et les couleurs criardes des années 70, ou si vous pouvez vous laisser attendrir par l'homme serpent aux yeux rouges et au niveau intellectuel d'un enfant européen de 2 ans et demi...

Allez-y !

Aventures ? Non allez, c'est pas possible, ne faites pas ça, là encore ça va vous déprimer, allons !

Si ? Vous voulez vraiment regarder les exploits d'une adolescente blonde qui dégomme les vampires, ou bien les aventures d'un bellâtre schizophrène poursuivi par une belle brune que la masturbation a rendu agressive et autoritaire ? Vous voulez vraiment ?

 

Remarquez, vous pouvez vous laisser séduire par les Soap opéras! Si, si, dans le genre 50 fou rires à la minute. Dès qu'un comédien entre dans un pièce : rires, il fait un pas : rires, il s'assied sur un canapé, qui d'ailleurs est toujours du plus mauvais goût qui soit, à croire que les décorateurs sont aveugles : rires...

 

Ou alors un soap opéra dramatique ? Alors là accrochez-vous. Jamais, mais vraiment jamais vous n'aurez vu autant de méchanceté et autant d'idiotie dans une même pièces. Là il faut s'accrocher duraille.

La belle-mère est obligatoirement amoureuse du gendre. Le gendre d'ailleurs vient de recevoir 153 millions de $ en héritage. Mais attention, son frère au gendre, il est jaloux, car lui n'a pas hérité (on sait pas ,pourquoi d'ailleurs ?). Mais c'est pas tout, la fille de la mère amoureuse, elle est complètement dépressive.. Ah oui ? Oui, oui. Pourquoi ? Ah ben ça ma bonne dame, on ne le sait pas.. On ne le saura que dans 74 épisodes !

Ceci quand on le sait enfin, on est déçu ! Si, Si, ça vous étonne ?

Allez, je vous le dis, je suis gentil, si, si, même très gentil... Elle est dépressive parce qu'elle a découvert, il y a 73 épisodes (vous suivez bien ? Il s'agit d'avant le premier épisode -il y en a 74-, sinon on l'aurait su tout de suite), elle a découvert donc qu'elle avait une demi-sœur, du premier mariage de sa mère (la salope, elle le lui avait caché...) Ben ok, mais et alors ? Alors mais c'est évident ! Le premier mari de sa mère c'est le père du mari de sa fille , allons! C'est ça qui la rend dépressive, la fille !

 

Bon je vois, vous ne suivez pas, tant pis. Enfin, vous avez raison, je vous l'avais dit il n'y a rien à voir ...

 

26 novembre 2014

Je suis fatigué

fatigue

La veille au soir déjà, Luc savait que ce serait dur. Dès 19h30 il avait décidé de se retrancher chez lui, seul, pour s'avachir sur son canapé dont la tissu vert clair, ne lui plaisait pas, mais il avait plu à son ex, qui l'avait acheté encore une fois bien trop cher, sur un coup de tête, et sans lui en parler.

 

Mais ce soir, il ne voulait pas penser pour la cent millième fois à ce canapé, il voulait s'y enfoncer. Enfin pas vraiment s'y enfoncer car non seulement ce canapé est décidément trop clair, mais il est en plus trop dur, trop ferme.

 

Rentré chez lui, une fois la porte claquée derrière lui, il avait son programme minuté.

A peine la porte claquée, le son de ses pas grinçants sur le parquet tendu et usé du couloir de l'entrée, il allait poser ses clés sur le bureau, sa veste sur une chaise, courrait dans la cuisine, ouvrait le frigo, tirait un assiette trop bleue, dans cette cuisine trop bleue aussi, ouvrait le frigo dont il extrayait un plat préparé, l'ouvrait, déposait le sachet sous vide dans l'assiette décidément trop bleue, enfournait le tout dans le micro-ondes et vroum... 3 minutes.

 

Pendant ces 3 minutes, dans le souffle plein d'ondes du four, il synchronisait ses gestes.

Le plateau posé sur le plan de travail, les couverts, les ciseaux pour couper le sachet sous vide, une crème à la banane (quelle idée, c'est trop dégueu !), une bouteille d'eau, un regard vers la bouteille de vin... non, il ne pouvait pas, il allait encore la boire entièrement, un bout de sopalin, un peu de fromage, du chocolat et Ding !...

Fin des 3 minutes, ouverture du four, découpage du sachet, ça brûle, ça dégouline, c'est orange bizarre, mais Luc ne veut pas non plus y penser, trop de soucis avec les couleurs ce soir là...

 

3 minutes, et Luc avait fini de cuisiner, il passait à la seconde partie de la soirée.

Glissant dans le couloir, avec le plateau et tout ce qu'il faut dessus pour ne plus se lever, éteindre la lumière de la cuisine avec le coude, direction : le canapé vert clair i

 

Télécommande, télé. Fin de l'action.

 

Assis coupé en deux, sur le canapé, trop penché pour manger correctement, Luc avale le contenu de l'assiette, le visage face à l'assiette, les yeux rivés sur la télé à l'extrême droite.

 

"Pourquoi est-ce que je ne mangerai pas face à la télé. Il suffirait soit de la déplacer, soit de me déplacer ?" pensa-t-il.

 

Mais il se sentait trop fatigué pour changer quoi que ce soit.

 

A peine avait-il finit de manger le plat orange au gout de tomates et de sucre (pourquoi ces plats préparés sont-ils soit trop sucrés, soit trop salés ?) que le téléphone portable sonna.

 

Avant le début de la seconde sonnerie (une sonnerie normale, pas un de ces airs classique ou cinéphilesque que l'on entend souvent et qui restent en tête toute la journée) Luc regarda de qui provenait l'appel : Jean-Stéphane !.

 

Un dixième de seconde d'hésitation et non, il ne répondra pas.

Pas envie, pas le temps, trop stressé pour écouter, jouer la comédie pour rire, trouver un mot spirituel, demander des nouvelles, de Jean-Stéphane et de la bande, de toute la bande, mais pas de ceux que Jean-Stéphane n'aime pas, parler de son "mari" aussi, de ses amants, de ses collègues, de sa famille aussi !

Non, trop fatigué, vraiment trop fatigué.

 

Luc ne décrocha donc pas, et resta avachit sur ce canapé, regardant d'un œil morne cette télé fade.

 

Mais pourquoi, bon sang n'y a-t-il jamais rien dans cet écran.

Rien de rien.

Un film, déjà vu, ou si banal. Alors zapping, re-zapping et re-re-zapping.

 

Enfin, à force de zapper, on traîne, on traîne et il se fait de plus en plus tard, et Luc doit dormir pour être en forme demain.

Surtout qu’on arrive maintenant aux reportages sur la pêche à la truite en rivière de montagne en automne les années bissextiles !

Oula ! Il est temps d'avaler sa petite pilule pour dormir !

 

Luc fit un effort surhumain pour se relever de son canapé, tituba jusqu'au lit, avala sa pilule et se coucha.

 

Demain  il faudrait bosser et être au top !

26 novembre 2014

Ce soir Hakim

Arabe1

Rentré tôt, pour préparer un peu le dîner avec Hakim.

 

Qui ? Hakim, 3ème rendez-vous.

 

Qui c'est ? Algérien, 37 ans, gentil, culitvé, tendre, indérpendant...

Mais c'est génial !

Ah bon ? Ben, y'a un ben ...

Quoi ?

Ben euh, on est pas de la même culture ! J'ai pas pu m'en empêcher, je l'ai branché sur le voile et à entendre "mais le voile, les femmes, c'est leur liberté de le porter", là, je me suis dit qu'il y avait un truc difficile à ... supporter. Surtout en ce jour anniversaire de la victoire de la loi Veil.

Les femmes, c'était leur liberté d'être mères, aujourd'hui c'est leur liberté de choisir de l'être.

 

26 novembre 2014

Under Paris (23 nov 2014) – mon dernier after Episode 1

Fluid2

Ca faisait 10 jours que j’avais vu un flyer dans la marais qui annonçait « Under».

A l’évocation de ce mot, j’ai eu tout de suite dans la tête les images d’un club sombre, plein à craquer de mecs torses nus, dans une ambiance électrique, le tout baigné de lumière froides et fortes et surtout d’une musique électro que j’adorais.

J’y avais passé des soirées (6h00 – 12h00) mémorables. Il y a 10 ans.

Et si j’y allais ? Me dis-je tout de suite. Le 23 novembre, suis à Paris, et rien de prévu de croustillant à faire. En plus, il y a 99% de chance qu’il fasse gris ce dimanche (suis quand mm pas allé vérifier la météo, mais bon, un dimanche à Paris fin novembre !)

Allez, je me mets ça dans le coin de la tête et je prévois d’y aller.

Pendant 10 jours j’y ai pensé. Quoi me mettre, y aller sans rien prendre de récréatif ? Non, avec un MD ce serait mieux, comment en trouver ? Qui appeler ?

Je passe quelques coups de fil à des potes, personne n’a envie de venir. L’un n’est pas là, l’autre ne se sent pas d’y aller (trop vieux), l’autre encore est amoureux (on va cocooner)…

L’un même me dit « vas plutôt au tango  ! »

Nada, personne pour venir avec moi !

Mais tant pis, je suis décidé, ce sera mon dernier after avant de tirer ma révérence !

Va falloir que je me lève à 6h00 du mat, que je me prépare et que je m’y jette…

 

Le jour approchant, un mec sur un site de chat SM : Recon (oui, je sais c’est dingue que j’aille là) me branche et me propose de me vendre toutes les party favor que je voudrais. Il me donne son tel (cool).

Après qq sms échangés, il est ok, il vient chez moi samedi soir (la veille) à 23h00 m’apporter ma commande.

Le samedi matin, je lui rappelle par sms sa promesse de livraison.

 

Je vais sur le site d’Under, et je pré-achète ma place (cool), voilà c’est confirmé.

Tiens, ça commence à 10h00, pas à 6h00 comme il y a des années ? Ben à quelle heure faut-il y aller alors ? Je vois qu’avant 11h30 il y a un tarif spécial moins cher. C’est donc après 11h30 qu’il faut arriver. J’y serai à 12h30 (oui, c’est comme ça, si t’es à l’heure t’en naze, mais faut faire gaffe car si t’arrives trop tard, tu rates tout !).

 

A 20h00, pas de nouvelles du vendeur. Je repars sur le site, son profil à disparu. Tant pis, j’irai quand même, même sans rien pour me faire délirer (snif). Et puis, je trouverai sur place.

Je prépare mes affaires : RayBan (j’veux pas qu’on voit mes cernes), Levis noir, boots Caterpillar (dans mon placard depuis des années) et gilet (pas de marque) avec des lacets dans le dos (donc dos nu et torse à l’air). Enfin un look qui permet d’être à moitié torse nu, sans trop montrer son bide (problème de quinqua). Histoire de ne pas être le seul à porter un t-shirt au milieu de tous ces torses roses.

 

25 novembre 2014

Under Paris (23 nov 2014) – mon dernier after Episode 2

Fluid1

Le jour J à 12h00, je commande un UberX, 3 minutes il est là, mec en chemise blanche, voiture noire, classe et confort.

Tiens, il fait beau, quelle idée d’aller dans une boite. Faut dire que l’autre option était d’aller avec Domi, son mec et son enfant au cirque Pinder. Y’a pas photo, je fonce à Under.

12h30, je suis devant, je rentre, mi-impressionné (y’a plein de monde) mi-blasé (c’est comme d’hab.)

Sous mes lunettes, dans le noir avec qq flash dans la gueule, j’ai un peu de mal à voir où je marche. Tant pis ! De toutes façons, y’a tellement de beaux gars à regarder que j’ai pas besoin de voir où je marche. Je préfère regarder les torses (tous lisses et très musclés), les têtes (toutes rasées), les culs (tous moulés dans un jean bleu délavé) et les tatouages (tous sont tatoués : épaules, bras, dos, pecs, mollets… et nombreux, tous les endroits à la fois).

La moyenne d’âge est de .. euh.. 30 ans max (mon dieu mais qu’est-ce que je fous là ?).

Je file au bar, un Gin To.

Je demande où est le fumoir (oui, j’ai encore repris, Grrrrr !), j’y fonce.

Là, 50 mecs (pardon y’a 2 filles, enfin non, ce ne sont pas des filles…) fument, papotent, se prélassent.

J’avise un bout de canapé. Je me pose.

Je regarde mon voisin, jeune beur, un peu folle, souriant.

- « Tu sais pas où je peux trouver un MD ? »

- « Un MD ? Ben oui attends »

Il appelle un grand black en jean avec une sorte de nuisette dorée par dessus

- « Heps ma sœur, viens-là »

La sœur s’écroule entre nous sur le canapé

- « Le mec à côté cherche un MD, t’as ça ? »

Le black me regarde d’un air blasé, je lui souris.

- « c’est combien ? » J’avais préparé 15€ dans ma poche, enfin dans une autre poche pour pouvoir dégainer très vite et pas filer les billets de 50€ et de 20€ que j’avais sur moi.

-« 10€ »

-« ça roule »

-« OK attends là »

Et là, le jeune beur me dit

-« Dis ça t’embêterai pas de m’en prendre un ? »

-« ben, euh, j’ai que 15€, mais je te file 5 alors » Non ça m’embête pas, 5€ en plus ou en moins.. Et puis grâce à lui j’ai trouvé.

Grand sourire du jeune beur.

-« Ok, ma sœur t’en ramènes 2 alors »

Le grand black s’en va chercher hors du fumoir. Je remercie le jeune beur, il me dit :

-« Je m’appelle Karim »

-« Moi c’est Luc »

-« T’inquiètes pas, je le connais, il va revenir »

Je m’inquiétais pas. Pas du tout, certainement que le vendeur sait remercier les entremetteurs.

Revenu après 5 minutes, j’avale la pilule et je quitte le fumoir, direction le bar pour un second Gin To

 

Et alors ?

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